Ceux qui roulent n’amassent pas mousse…

10/05
Le mot du jour : road (route)
Lever à 6H. Dehors il pleut et la température a quelque peu chuté. Nous nous rendons dans la maison voisine pour le petit-déjeuner à 6H30. La personne de l’accueil nous demande si nous revenons d’un jogging (nous sommes habillés en tenue décontractée)… M Millet rigole à l’idée qu’on ait pu m’imaginer en train de courir. Nous sommes les premiers dans la salle et prenons notre petite-déjeuner seuls. Je découvre le thé à la fleur de lotus… un délice. M Millet se régale de tarte, de pastèque, de jus de cranberries et de café.
Nous partons de l’hôtel et nous nous rendons dans une des usines désaffectées repérées la veille. (Pour dire vrai M Millet a raté ses photos de la veille et veut donc y retourner avec son trépied.)
Une fois l’adresse new-yorkaise entrée dans le GPS, nous commençons notre périple. 10H de voiture (un peu plus de 1000 km)… Le début (les 15 premières minutes) se passe relativement bien. Nous apercevons le pont qui permet d’aller de l’autre côté de la frontière soit au Canada. Sauf que ce pont se rapproche dangereusement… nous comprenons trop tard que nous sommes sur la voie qui mène au Canada. Impossible de faire demi-tour. Nous réalisons que le GPS nous proposait un parcours via le Canada… nous demandons de l’aide à un technicien qui nous indique qu’une garde-frontière va nous escorter. Nous suivons son véhicule et repartons dans la bonne direction… Nous venons de perdre une grosse demi-heure…
Nous relançons le GPS en vérifiant l’itinéraire proposé cette fois. En tant que co-pilote je surveille le moindre panneau, zone de travaux. M Loeb compte sur moi… Nous traversons l’état de l’Ohio et arrivons en Pennsylvanie. Premier arrêt à une station essence. Il faut donner sa carte et indiquer le montant à débiter. Si vous n’atteignez pas ce montant il suffit de retourner au guichet, ils reversent la différence. Nous reprenons la route et nous nous arrêtons vers 12H30 pour notre premier Burger King. En sortant de l’autoroute nous croisons un amish sur une carriole qui fume la pipe… Promis, nous reviendrons lors d’un prochain périple pour en apprendre davantage sur cette communauté que je trouve fascinante. Nous avalons notre burger/frites. M Millet fait le malin, il choisit une boisson et me fait goûter sans me dire de quoi il s’agit… du Rootbeer… le goût le plus ressemblant serait du bain de bouche Hextril avec des bulles… nous repartons sur la route.
J’en profite pour sortir le PC et rédiger le post d’aujourd’hui.
Nous avons prévu quelques adresses à voir à New York et le Moma. Nous prendrons également le temps de nous reposer. Une semaine de vacances cela épuise…
Nous poursuivons notre route. Nous calculons combien d’essence il nous faut pour arriver à New york. L’essence est vraiment moins cher ici, tout comme les autoroutes. Notre trajet Detroit-New York en 11H30 pauses comprises nous aura coûté 10 dollars d’autoroutes, 13 dollars pour entrer dans New York, 45 dollars d’essence. Vous vous doutez bien que pour ce prix-là, les autoroutes sont beaucoup moins bien entretenues qu’en France. Il y a des morceaux de pneus partout sur les bas-côtés. Nous sommes généralement limité à 65 miles soit 110 km. On s’aperçoit rapidement que nous sommes les seuls à suivre ces limites.
Heureusement que nous avons la carte, le gps donne parfois de mauvaises indications….
le George Waschington Bridge par lequel nous entrons dans New York City (pour info les bouchons sont en sens inverse…)
au fond on distingue New York
Notre hôte nous attend pour 19H30. Nous arrivons à New York à 19H40. Sur un trajet de 11H30 moi je dis on est pas mal… Le pilote félicite le co-pilote et vice-versa. Nous rencontrons donc Laura, qui vit à New York depuis un an et qui est espagnole. L’appartement est super et plus grand que le nôtre en France… Nous montons les bagages et filons rendre la voiture. Le trajet est assez simple, il suffit de descendre Broadway. La nuit est tombée sur New York (il est 20H30) et nous sommes complètement sous le charme. Les magasins sont ouverts tard ( jusqu’à 22H) ou alors ne ferment pas du tout, comme c’est le cas pour le supermarché au coin de notre rue. Nous remontons Broadway à pied. On se sent complètement en sécurité. Mrs D (notre contact local) nous avait prévenue c’est un quartier très agréable. Nous nous arrêtons faire quelques courses et rentrons à 10H30. Nous nous écroulons de fatigue à minuit. Pour info ce n’est pas une légende, les hélicoptères sont bien présents au-dessus de la ville même la nuit. Demain matin on dort…
Note Bonus : On ne le dira jamais assez l’accent tonique est crucial pour une bonne compréhension. Les quelques fois où nous avons du mal à nous faire comprendre où à comprendre nos interlocuteurs, c’est systématiquement à cause de l’accent. Quelques exemples :
le mot Deluxe se prononce “Dalax”
le mot Toledo se prononce “Olado”
Le mot Hertz se prononce “hhheuwtz”
Il faut se dire qu’ici certaines lettres du mot se sont pas à prononcer et qu’il faut mettre l’accent sur la bonne syllabe sinon la discussion peut durer longtemps….
@ très bientôt