Ceux qui rebroussaient chemin…avant d’aller sur la banquise

13/05

Le mot du jour : fresh air

Météo : Ensoleillé parfois nuageux. Températures en baisse pas plus de 19° au max. Temp ressentie beaucoup moins à cause du vent. (Nous baptisons NYC : Windy city 2)

Lever à 9H pour M et Mme Millet. Après le petit-déjeuner, nous filons vers le Moma (musée d’art moderne).

Nous repassons par Times Square que nous apprécions mieux que la première fois, moins de touristes, du soleil et moins de bruit ! Nous arrivons à 11H30 au Moma. Je présente la carte prêtée par Mrs D. Je ne paye donc rien et M Millet paye 5 euros. Economies réalisées : 45 dollars… On les dépensera dans la boutique de souvenirs… Il y a du monde, beaucoup plus que dans les précédents musées mais pas autant qu’au Louvre. Nous nous promenons au gré des salles, pèlerinage obligé et pose devant la collection Mondrian 🙂

Kandinsky
Mondrian
Mondrian
Mondrian
Mondrian
Klimt
Warhol

Je confirme ma découverte de Fernand Léger, nous admirons quelques Warhol, Pollock, Monet, Picasso.

Beaucoup de français… Bon on va pas leur en vouloir de suivre notre exemple en allant au musée mais on a hâte de faire notre road-trip pour se retrouver seuls entourés d’amerloques !  Nous passons par la boutique où nous achetons de nouvelles reproductions…

Nous ressortons pour nous rendre à pied à l’observatoire du Rockfeller. Nous tournons autour un bon moment. Nous faisons la queue, achetons nos billets, prenons un premier ascenseur qui nous mène à l’endroit où les sacs sont fouillés et cela systématiquement. Un agent demande à M Millet s’il a un iphone sur lui. M Millet répond que non le seul iphone qu’il a est dans la boîte en plastique qui est passée au rayon X. L’agent répète sa question. M Millet répète sa réponse puis finit par lui dire qu’il ne comprend pas ce qu’il luit dit. L’agent lui dit qu’il ne comprend pas ce qu’il dit. (C’est ce que j’appelle un dialogue de sourd…). Il finit par comprendre que l’agent lui demande en réalité s’il a un couteau. Les mots « knife » et iphone » sont en effet assez similaires à l’oreille surtout avec un accent à couper au couteau. L’incompréhension passée, M Millet réalise qu’il a son couteau suisse dans son sac… en plus d’avoir de l’eau ce qui est interdit… L’agent nous explique qu’ils ne peuvent pas le garder pour nous mais qu’on peut échanger nos billets pour revenir plus tard. Nous retournons au guichet et les échangeons pour le lendemain matin.

Nous sortons du building et cherchons à manger. Nous nous arrêtons dans un restaurant à buffet chaud/froid. il y en a partout ici et pour nous c’est l’idéal. Chacun de nous prend ce qu’il veut. Nos légumes/riz/dinde/poulet avalés (ici la cuisson de la dinde est absolument délicieuse et pour que je dise cela d’une viande c’est que ça vaut le détour…), nous nous dirigeons vers le Queens pour admirer un site de graffiti condamné à disparaître : 5 pointz !

Nous prenons le métro qui passe sous l’East River et nous atterrissons dans le Queens. Nous faisons quelques mètres et découvrons le site. Plusieurs bâtiments entièrement recouverts de graffitis. Les graf sont splendides.

Nous découvrons avec une certaine déception que les photos sont interdites et qu’elles sont autorisées pour les groupes ayant fait appel à un tour opérateur. Ce qui était un lieu d’expression artistique est devenu un lieu à but lucratif, à l’opposé de son essence d’origine. Un graffeur nous demande d’où nous venons et nous indique qu’un graf a été réalisé par un français. il nous demande de signer la pétition pour sauver le lieu. Nous poursuivons notre tour et prenons quelques clichés en douce. Mi-figue mi-raisin du point de vue du ressenti. Le pays où tout est possible et où tout devient marchandise. Nous ne restons pas longtemps et repartons vers Manhattan.

S’hydrater c’est important…

Notre prochain objectif : les magasins avec une cible précise les jeans levi’s. Nous entrons chez Macy’s, un genre de galeries Lafayette en plus grand. Nous filons directement au rayon Levi’s pour homme. Le rayon est littéralement rempli de français. J’imagine que l’état déplorable des cabines (des montagnes de jeans entassés dans chaque cabine) leur est imputable. On se renseigne les uns les autres sur une certaine carte qui nous permettrait de détaxer nos achats sans succès. M Millet repart avec trois jeans à 44 euros l’unité. Nous partons dans l’autre bâtiment consacré à la mode féminine. L’espace Levi’s au féminin est dans état proche du cahos, des montagnes de jeans empilés et des tailles qui ne correspondent à rien. Sur les 7 jeans que j’essaye seul un me convient. Tant mieux il est en solde : 27 euros un Levi’s qui dit mieux ?!

Nous cherchons la sortie et nous reprenons le métro. Il est 19H et nous nous rendons à Brooklyn pour photographier Manhattan. Nous tournons un peu avant de parvenir jusqu’aux berges et nous nous installons. A côté pour changer des français. M Millet cherche un autre point de vue. Nous nous déplaçons de quelques dizaines de mètres et montons sur une plateforme en béton. Coucher de soleil sur Manhattan puis tombée de la nuit. Les clichés s’enchaînent. Les degrés fondent. Sur nous 4 épaisseurs de vêtements t-shirt technique, pull en polaire, polaire et doudoune, sans oublier gants et bonnet. Un seul moyen de me réchauffer… chanter à tue-tête du Claude François en reprenant à ma façon les chorégraphies. M Millet commence à se demander s’il prend en photo le bon sujet. Manhattan à la nuit tombée ou Mme Millet en pleine comédie musicale…

L’élégance à la française…

Nous remballons l’équipement photo et reprenons le métro. Nous arrivons à l’appartement à 9H45. Manger, dodo. Demain on se promet de faire plus cool…