Hi there,
Réveil à 5H ce matin. C’est pour une bonne cause alors personne ne bronche. Le taxi arrive 30 minutes plus tard.
Jusqu’ici tout va bien me direz-vous… et bien c’est sans compter sur le conducteur qui roule juste derrière nous et qui emboutit l’arrière de notre taxi à peine 5 min après être montés à bord. Et un petit coup dans les cervicales, un ! Les deux conducteurs s’affairent autour de la voiture et nous repartons rapidement.
Si on pouvait arrêter là les péripéties de dernière minute cela ralentirait considérablement notre rythme cardiaque. Nous nous accordons sur une chose, tant que nous n’avons pas posé le pied sur le sol américain, rien n’est gagné. (Bon en vrai notre poisse nous poursuivra même sur le sol américain mais n’allons pas trop vite en besogne, une anecdote pourrie après l’autre…)
Arrivée à Orly dans les temps, nous patientions sagement pendant 1H30 pour l’embarquement. En croisant Luc Bessson à la sortie des toilettes, je réprime l’ado que j’étais. Mais quand l’hôtesse me demande mon passeport j’ai très envie de lui répondre Marion DALLAS MULTIPASS…
Nous décollons sous le soleil, que je vous souhaite très présent durant notre exode. 1H25 plus tard nous arrivons à LONDON Heathrow. OMG, qu’est ce que c’est que ce centre commercial auquel on a ajouté des pistes d’atterrissage…
Nous quittons Londres en espèrant que la rupture ne soit pas définitive…
4 heures d’escale et nous prenons place dans un 747, ce qui me rappelle quelques souvenirs de ma première escapade sur le sol américain. Cette fois-ci pas de Luc Besson en vue, mais une dizaine de britanniques prêts à faire la fête à Vegas. Ca sent l’enterrement de vie de garçons à plein nez. Ils prennent place deux rangées devant nous et nous partageons le désarroi des passagers qui se trouvent à proximité immédiate, les mignonettes se suivent et se ressemblent durant les 10h15 de vol…
Les millets en plein vol
La France vue du ciel, par le hublot, avec un smartphone des Millets (citer ses sources c’est important)
Je vous l’accord ce n’est pas flagrant à première vue mais à cet instant nous survolons l’angleterre.
Et oui il y a de la neige aux Etats-unis… non non je sais que c’est l’heure du goûter mais ce n’est pas du sucre glace…
Voilà nous y sommes, les déserts et les canyons se dessinent tout en bas… nous survolons des lacs et des déserts à tomber par terre. Enfin pas en plein vol, c’est beau mais faut pas pousser…
Un vol plutôt calme sans grosses turbulences sauf à la descente… 20 min de turbulence non stop. Les passagers rigolent plus au moins en fonction de la résistance de leur estomac… une bonne grosse turbulence comme on les aime (pas trop) et tout le monde se tait. Pendant ce temps je broie la main de mon cher et tendre qui se concentre pour que son estomac ne fasse pas des siennes… A l’atterrissage on applaudit !
On file à la douane et hop 5 min de queue et c’est réglé… quelle rapidité ! Nous prenons la navette direction le centre de location de voiture sous une chaleur vegasienne. Cette année nous avons opté pour Hertz. Nous attendons un moment et c’est enfin à notre tour. Beaucoup moins souple que chez les loueurs précédents. Ici on vous assigne une voiture point barre. Nous demandons si le modèle est bien 4 roues motrices, l’agent nous répond par la positive mais nous indique qu’il n’y a pas de neige dans le coin et que nous n’avons pas le droit de sortir des routes « normales ». Nous répondons que nous le savons… Hum hum, petite toux d’étouffement.
Nous montons à bord du semi-remorque. Ah si personnellement cela me fait le même effet… ma tête dépasse à peine du capot quand je me tiens à côté. Et zou c’est parti mon kiki.
Au bout de 10 min sur une route goudronnée nous remarquons un petit bruit et une légère vibration de la voiture. Nous tournons en rond pour trouver l’hôtel qui ne correspond pas à l’adresse indiquée. Nous nous arrêtons donc sur le bas côté pour que je vérifie l’adresse sur le gps et M Millet en profite pour vérifier les pneus. Mine déconfite du conducteur… il y a une énorme visse plantée dans le pneu avant côté passager. Pas d’autre choix que de retourner au centre de location pour qu’ils changent la voiture. Nous retournons donc au centre, nous refaisons la queue et ils nous trouvent la même voiture. Tel que je vous le raconte ça n’a l’air de rien ce n’est pas dramatique. Mais étant donné la série de poisses que nous traversons depuis le début celle-ci fait déborder la vase comme disent certains anglophones. Il est 1h30 du matin heure française, nous n’avons pas fermé l’oeil depuis 23H, il est donc temps que cela s’arrête…
Marion Pouce et la voiture magique
Au volant de notre bolide 2.0 nous nous rendons à l’hôtel qui décidément joue à cache cache avec les GPS, pour déposer les bagages. Et hop nous allons à Wallmart. Nous faisons un premier plein de courses, matériel de camping, oreillers, boites de céréales au format maxi et une batterie de cuisine pour que je joue les top chef en plein désert. Nous reviendrons demain pour les produits frais. Un passage au burger king et nous mangeons notre burger/salade dans la chambre. Extinction des feux yeux à 21h45 heure locale soit 6h45 heure française…
Ravis d’être arrivés à bon port, et curieux de découvrir ce qui nous attend demain.
xoxo
Les Millets
Ah !… le passage chez Wallmart…cela marque vraiment le début de l’aventure de terrain !! Mais, je ne comprends pas : Ben n’a pas essayé son compresseur ??? C’était l’occasion pourtant ! Bizoo
Mam
dernier commentaire en fait de dad
WOUAHHHH Monstrueux le quatre multiplié par quatre !!! la route avec ça = fun !!!