07/05
Le mot du jour : skywalk
Réveil matinal : 5H30. Après une grasse matinée jusqu’à 7h30, M Millet prépare le petit-déjeuner comme tous les matins depuis le début des vacances. Ce n’est pas pour rien que Mme Millet est surnommée Princess… Nous traînons autant que possible car nous avons prévu de rentrer tard ce soir. Je m’adonne donc à une curieuse activité…
La prière du cheveu sec
Après étude du réseau des transports en commun, nous choisissons le bus pour nous rendre à Lincoln Park. Celui-ci est en face de notre rue. La conductrice du bus est un peu rustre. Nous remarquons qu’ici les klaxons de bus sont les mêmes que ceux des voitures. Il faut connaître la ligne et l’arrêt car il n’y a pas de plan dans le bus… M Millet tire sur un câble qui court le long des fenêtres pour signaler que nous souhaitons nous arrêter. 20 minutes plus tard nous voici à quelques minutes à pied du parc. Le quartier est plutôt chic.
Lincoln Park est un véritable poumon vert au nord de la ville. Nous commençons la visite par le Lincoln Park Conservatory. Des serres tropicales où il fait une chaleur étouffante…
Et parfois de curieuses mises en scène…
Une serre dédiée aux fleurs du printemps qui poussent au son harmonieux de la musique classique.
On se croirait dans un jardin anglais.
Une serre entière remplie d’orchidées !
Et pour terminer une collection de plantes carnivores nourries à la mouche.
Nous ressortons bien contents de pouvoir profiter de la brise extérieure.
Juste à côté nous débutons la visite du Zoo. Celle-ci commence fort avec l’ours polaire qui s’amuse comme un fou avec son jouet flottant.
Il jouera dans l’eau durant un bon quart d’heure pour notre plus grand plaisir et celui des enfants très nombreux.
Le Routard nous avait prévenus, le zoo gratuit est LE spot des nounous, mères de familles et classes de primaire. On poursuit avec les ours, les hyènes, les lions…
une petite pause Reese, pour info 4 petits gateaux Reese représentent 38% des apports journaliers en MG… en France on ne regarde jamais les étiquettes mais ici elles explosent tous les scores.
On reprend avec les surricates, Cro-meugnon…
les gorilles qui me scotchent littéralement… spéciale dédicace à Daddy (aucune photo on a profité de l’avoir à un mètre de nous !)
Les tigres tournant en cage et le jaguar au regard perçant nous rappellent qu’il s’agit bien d’un zoo.
A la sortie du zoo nous voulons rejoindre le centre-ville à pied pour grignoter un petit sandwich avant de s’attaquer à une part de cheesecake. Pas de chance notre trajet est en plein vide cartographique… les 20 minutes estimées se transforment en une heure de marche. Nous traversons les quartiers résidentiels les plus chics de Chicago. Pas le moindre embryon de restaurant, fast-food ou autre commerce à l’horizon. Autant être honnête, à ce moment de la journée nos batteries sont à plat (3H30 de marche dans le zoo). Pour citer la reine-mère “J’ai les pieds qui me rentrent dans le corps”. On crie famine mais pas de fourmi dans les alentours. Nous arrivons enfin sur le Magnificient Mile. On se met d’accord : le premier commerce qui vend à manger remporte la victoire. Il se trouve que le premier que nous croisons est la Cheesecake Factory…
Décor digne de Disneyland… le plafond est une gaufre géante…
On commande une petite salade et un sandwich au poulet…pour la salade la portion est normale pour le sandwich, on double… J’aiderai M Millet à terminer sa portion.
Nous commandons une part de cheesecake pour deux on en verra pas le bout… Parfum Reese au beurre de cacahuète, chocolat et chantilly, le tiramisu nutella est ridiculement calorique à côté de cette part de cheesecake !
On commence à saturer côté graisse et sucre. On termine le repas à 16H30. A côté de nous un couple s’est attablé, ils commandent des parts gargantuesques. Lui collé à son téléphone elle s’occupe comme elle peut donc elle mange… La proportion de personnes souffrant d’obésité n’est pas aussi importantes que dans les états de l’ouest. Je précise également que nous avons principalement fréquenté des quartiers aisés, les gens pratiquent beaucoup de sport. Nous aurions probablement découvert une autre population en nous rendant dans les quartiers sud, plus pauvres et moins surs…
Nous entrons dans quelques boutiques.. North Face ( aussi cher qu’en France), H&M qui à ma grande déception propose les mêmes collections que chez nous… topshop ça pique un peu les yeux… Frigorifiés et exténués (pour Mme Millet), nous poursuivons notre journée avec la dernière étape : le John Hancock Observatory à 350 mètres de haut.
Nous prenons un ticket pour monter via l’ascenseur (18 $/personne). 40 secondes de montée, ça pulse et donne des guiliguili dans le ventre. On espère garder notre part de cheesacke là où elle est. Arrivés en haut : Woaw ! M Millet est aux anges il attendait ça depuis quatre jours… Moi je m’approche timidement du bord… C’est haut quand même… C’est beau surtout. Je ne suis pas particulièrement à l’aise, mais l’effet s’estompera ce qui permet de déguster le coucher du soleil. Nous nous attablons pour profiter du pestacle. Les couleurs changent peu à peu et le coucher de soleil est splendide, la nuit tombe tout doucement. J’ai suivi M Millet car il tenait absolument à monter ici et je ne le regrette pas.
Les lumières s’allument une à une et dessinent une toile lumineuse sur la ville. J’en aurais presque la larme à l’oeil. Voyager à deux c’est aussi suivre l’autre et accepter de se laisser porter. Je me laisse donc porter avec ravissement.
M Millet lutte pour pouvoir prendre des clichés. Il a porté son trépied toute la journée pour l’utiliser à ce moment précis quand quelqu’un vient lui signaler que l’usage de trépied est interdit. Inutile de vous dire qu’il s’en servira quand même en douce…
Nous redescendons après deux heures passées tout là-haut. La température est presque douce, le vent est tombé. Nous rejoignons la station de métro. Il est 21h. Les sdf se postent à chaque coin de rue, nous verrons une famille entière faire la manche.
Nous rentrons à la “maison” et croisons Jonathan notre hôte et lui signalons que tout s’est bien passé et que nous partons tôt le lendemain matin. Nous terminons les valises et nous couchons épuisés. Il est 23h et demain lever à 5H15 pour prendre le train destination Detroit.
Note Bonus :
TV : nous allumons la TV le matin pour regarder les news de Chicago… et regardons les séries, du sport ou des films en rentrant le soir. Au fil des jours on comprend de mieux en mieux. Les publicités sont souvent les mêmes, on retrouve des agences pour équilibrer vos dépenses et vos crédits, des assurances, beaucoup de pub pour les bijoux ( dont une de la marque de bijoux créée par Dr Quinn “femme médecin”), des bonbons et des gâteaux, et plein de pub alimentaires pour des produits tout préparés qui contiennent tout ce qu’il faut pour que vous en ayez le moins à faire…
J’arrive une seule fois à suivre en entier un épisode de Law and Order (New york police judiciaire) pour le reste impossible de suivre un film entrecoupé de pub toutes les dix minutes… Je ne verrai que les deux premières tornades de Twister…
Edit de Mr Millet : le top reste tout de même la chaîne NFL Network, assis dans le canapé avec une bière de Chicago !
Nous n’avons pas forcément l’énergie pour rédiger le blog tous jours, je profite donc aujourd’hui de notre périple ferroviaire pour rédiger l’article de notre journée d’hier.
On vous remercie pour vos petits messages et commentaires ça nous fait plaisir et sachez qu’on pense à vous de l’autre côté de l’Atlantique.
xxx