Chers lecteurs, Cher fan de bison qui sommeille en vous, Cher papa dont c’est aujourd’hui l’anniversaire,
Je ne résiste finalement pas à l’envie de rédiger le post de la veille dès ce matin pour partager avec vous notre émerveillement. Cette première journée de road-trip fut pour ainsi dire une entrée en matière particulièrement réussie.
Réveil (naturel je précise) à 6h et lever à 6H30. L’adjudent chef de l’organisation du planning du voyage ( directeur de programmation et chef de projet où comment nos métiers déteignent légèrement sur nos vacances) et le co-polite sont parés pour décoller à 8h. Frais et dispo car il faut le dire nous tombons de sommeil le soir et dormons pas moins de 7h à 9h d’affilée.
Un passage éclair à Walmart pour récupérer la glace et nous prenons la route. Objectif de la journée : le Custer State Park avec ses animaux et ses jolis paysages.
Nous quittons donc Denver et le Colorado pour traverser le Wyoming et arriver dans l’état du Dakota du sud.
Les Rocheuses au loin.
Le temple (une brasserie Budweiser)
Mais non c’est un faux… (pour l’instant)
Les plaines du Wyoming
Nous suivons une piste et à 500 mètres de la fin un joli panneau Road closed nous accueille. Les Millet n’ont peur de rien. Ayant traversé des torrents , rivières, bon d’accord un cours d’eau l’année passée ce n’est pas 10 cm d’eau qui nous feront faire demi-tour.
Nous nous arrêtons dans un steakhouse pour déjeuner quelques frites de patates douces surgelées et un sandwich. La jauge du niveau de Root Beer du pilote étant à nouveau au maximum, nous pouvons repartir vers le nord. Petite précision : le prix de l’essence est ici un tiers moins cher que dans les autres états que nous avions visités les années passées…
Notre pilote qui roule depuis 8H30 ce matin : Applause !
Nous traversons Custer, charmante petite bourgade et entrons directement dans le Custer National Park à 16h. L’heure du goûter, parfait. Non en réalité nous pensons qu’à cette heure les animaux feront tous la sieste et que nous verrons pas grand chose mais on ne choisit pas toujours les horaires du voyage. Pour expliquer comment fonctionne les parcs, il n’y a pas de « barrière » physique. les animaux peuvent en sortir et vivre leur vie où bon leur semble mais vous aurez plus de chance de les voir à l’intérieur du parc car il n’y a pas d’habitation.
Nous découvrons un premier bison et des chiens de prairie incroyablement nombreux.
Il faut dire que toutes ces créatures, qu’elles mesurent 10 cm ou pèsent plusieurs centaines de kilos, se fichent éperdument de vous et de votre voiture. Plusieurs panneaux rappellent aux visiteurs que les bisons sont des animaux dangereux. Quand il sont allongés à dormir nous aurions presque envie de leur faire des gratouilles sous le menton mais quand ils se relèvent et vous fixent du regard vous êtes tétanisé pris entre l’envie de fuir et l’envie de contempler l’animal.
Nous suivons l’itinéraire appelé Wildlife loop, une route qui ne nous offre finalement pas d’animaux à voir mais de jolis paysages. Nous adorons les collines verdoyantes mais nous sommes là pour les bestioles, à nous la barbaque sur 4 pattes ! M Millet qui apprécie toujours autant les pistes non pavées proposent donc de les suivre.
Quelle brillante suggestion. Ce sont les pistes qui nous offriront la solitude et les plus belles rencontres animales. Nous croisons des troupeaux de bisons dont des mères avec leur petit. Il faut donc redoubler de vigilance. Et une colonie de chiens de prairie plus bruyante qu’une Polluxe affamée… ça siffle dans tous les coins.
Tout plein de Tatankas !!! On se sent comme Kevin ou plutôt John Dunbar découvrant ses premiers troupeaux de bisons…
Il y a énormément de petits…
Les 4 activités du bison : paître, dormir, marcher et se rouler dans la poussière
Nous avons manqué de lui rouler dessus car il ne craint pas du tout les voitures…
Nous parcourons le parc durant 2H30 et ressortons ravis.
Pour citer le pilote : les routes ok mais ce sont les pistes qui sont magiques. Et je ne vais pas le contredire.
Des cours d’eau serpentent à travers les collines
A Custer State Park il existe un Horse Camp, réservé aux campeurs qui ont des chevaux. Ils voyagent avec des caravanes qui sont conçues en deux parties, une pour y mettre le cheval pendant le trajet et une autre pour y dormir eux.
A la sortie du parc d’autres bisons dorment ou paissent tranquillement. L’un d’eux offre même à M Millet un spectacle de bain de poussière.
A ce moment le bison s’est redressé et se tient à moins de dix mètres… on ne traîne pas…
D’autres adoptent une attitude moins dynamique…
Nous filons vers Hot Springs pour y passer la nuit au motel.
Demain nous partons vers le nord pour voir de gros cailloux et on campe dans les prairies de Danse avec les loups.
Bises cheddarisées
Edit M. Millet : les photos sont sur-exposées mais je n’ai pas le droit de les post-traiter 🙁