Comptez sur les Millets ils savent mettre de l’ambiance au camping y compris au milieu de la nuit…
Endormi à 10h, réveillé à minuit puis à 4h, M Millet ne résiste pas à l’appel de la nature. Il entreprend de sortir de la voiture/lit et ouvre la portière. A ceci près que ce petit bijou de 4×4 rempli de technologies, produit un véritable son et lumière à chacune de nos actions. En ouvrant la porte de l’intérieur sans déverrouiller la voiture, M Millet déclenche l’alarme de la voiture, le klaxon hurle à tue-tête dans la nuit noire.
Autant vous le dire je ne me rendormirai pas et M Millet non plus. Nous espérons qu’il n’en n’est pas de même pour nos voisins qui doivent désormais haïr les maudits français que nous sommes.
J’en profite pour observer le jour se lever tout doucement. Je pense à ceux qui entendent parler de ce voyage depuis un an, à ceux qui voyagent par procuration et à ceux qui se rappellent des endroits qu’ils ont déjà vus.
6H : l’heure de transformer notre citrouille en carrosse roulant. Soyez étonnés ou non, nous avons très bien dormis à l’arrière de notre Jeep.
Nous reprenons la route qui longe le grand Canyon et profitons de quelques rayons de soleil.
De grosse Polluxe en liberté ???
Charmants couvre-chefs n’est-ce pas ?
Après un Aller-retour au camping, nous reprenons la route direction Page. Une chose me surprend : nous n’avons pas vu un seul écureuil… enfin si mais il était déjà mort et on a roulé dessus donc ça ne compte pas…
De nouveaux paysages défilent, des plaines et des roches rouges. Nous suivons un convoi de motards en Harley Davidson durant une bonne demie-heure.
Pause déjeuner à Page. Nous atterrissons dans un restaurant de locaux. Nous sommes entourés d’indiens Navajo. M Millet tente un plat sur le menu, je me contente d’un bagel au cream cheese et à la confiture.
Nous repartons vers Lower Antelope mais trouvons porte close. Les risques d’orages et de pluies des derniers jours empêchent l’ouverture du site. Nous ne tenterons pas l’Upper Canyon, à la vue des pick-ups remplis de japonais partis s’entasser dans le Canyon nous optons pour le plan B, le Navajo Bridge et Lees Ferry.
A vue de nez une heure de route. Mais ça c’est sans compter sur le fait qu’on se trompe de route et que celle qu’on récupère est en partie fermée… Nous ne regrettons pas les 2h de trajet. Le site est magnfique. Le pont passe au-dessu du Colorado et de l’autre côté nous admirons les Vermillon Cliffs. Température extérieure : 26°C, juste ce qu’il faut.
Nous poursuivons vers Lees Ferry. La route serpente et nous sommes cernés de falaises rouges. Nous nous arrêtons à Paria Beach.
Un autre couple descend en même temps que nous de voiture pour remonter aussitôt en faisant de grands signes. Un adorable petit serpent réserve un accueil chaleureux en se dressant prêt à attaquer. Je vous l’assure celui-là n’est pas en plastique. brrr.
Nous optons pour un petit bout de chemin sur la plage. Le Colorado aux eaux bleutées se charge à cet endroit de boue et le transforme en torrent caramel/peanut butter. Devant nous se dressent d’impressionnantes falaises ocres.
Il est déjà temps de repartir vers notre point de chute pour la nuit.
Passage au Walmart de Page pour les sandwichs du soir. Arrivés à notre motel, Check-in auprès de Brady et Pamela. Ils sont tous deux étonnés que nous ayons gagnés à la loterie pour The Wave. Brady propose de nous filer un coup de main pour appeler un centre médical pour M Millet. Il doit se faire retirer ses jolis points de croix.
Plongée dans les années 60. Le motel date un peu mais l’accueil est très agréable. Durant notre check-in, deux personnes sont passées demander s’il leur restait des places. Négatif et c’est le cas pour tous les motels abordables. Le coin est très prisé et nous nous félicitons d’avoir réserver des mois à l’avance.
Nous débarrassons la voiture sous le regard des félins de la maison. Nous nous forçons à dîner. Nous n’avons qu’une hâte : dormir.
Fermeture des yeux à 10h.
j’adore tout autant les paysages que la bouffe sur vos photos !!
Vous êtes vous pesés avant de partir ?
Quelle pause Marion !… Y aurait-il quelque chose de magnifique à regarder ?… 😉
Tu veux dire que l’aura de ma brillante personne illumine cette photo… à moins que…
J’attends le retour de Ben sur son expérience culinaire chez les Navajo! Chouettes photos, ça donne envie de rouler cheveux aux vents dans le désert 🙂
Continuez à envoyer du rêve, j’adore !!!!
Vous avez raté l’occasion de tester l’aspi venin !
Profitez bien 🙂
Il nous reste d’autres randonnées, je garde l’aspi venin 😉