Autant vous le dire, la nuit fut mauvaise. Nous sommes en altitude à 2400 mètres et des cacahuètes et ma migraine de la veille n’est pas partie comme je l’espérais.  L’emplacement de notre voiture est en pente pas idéal lorsqu’on dort dans la voiture. Ce ne sont plus des jambes que nous avons mais de beaux poteaux.

Bilan ours : malgré une dizaine de réveils au cours de la nuit et de scrutages aucun ours à l’horizon : soulagement pour moi déception pour Monsieur. En même temps distinguer un ours brun dans la nuit noire…

Nous remballons notre campement et partons à un point de vue pour profiter du lever de soleil. En arrivant mi-figue mi-raisin et remi figue derrière (comprendront que certains fans d’une certaine série) il y a bien un soleil qui se lève au milieu d’une couche nuageuse…

 

Certains sont là depuis un moment…

 

 

 

Il n’y a pas que nous de réveillés… les antilopes comme les appellent les touristes québecois prennent leur petit-déj.

 

 

 

La mauvaise nuit a entamé les perspectives de randonnée. Nous optons pour une balade plus simple à l’autre extrémité du parc.  Avec un peu de chance nous serons seuls.

La balade est agréable. Nous ne croisons pas grand monde et nous profitons davantage de la faune, entre écureuils et oiseaux c’est une véritable joute verbale.

 

 

 

 

Je propose un petit vote :

– si vous trouvez que M Millet ressemble à un ranger tapez 1

– si vous trouvez que M Millet ressemble à un scout castor junior tapez 2

 

 

 

Nous retraversons le parc et quittons Bryce direction Zion.

Le paysage change à nouveau quand nous dépassons un ranch. Près de celui-ci dans une immense prairie ce ne sont ni des chevaux ni des boeufs mais de magnifiques « tata‘nka ». Pour ceux qui connaissent leurs classiques petite ref à Danse avec les loups…

Après 2h15 de route, arrivée au parc de Zion. Comment mon cerveau a-t-il pu zappé ce parc… Des massifs rocheux à couper le souffle.

 

Les photos ne rendent pas justice à la beauté du lieu, la route du parc suit les falaises et nous traversons deux tunnels.  C’est grandiose.

Nous ressortons et arrivons à Springdale, où nous resterons deux nuits. La petite ville est aux abords du parc mais l’environnement est top. Nous faisons un petit tour à pied et le charme opère.  Déjeuner dans le resto juste devant l’hôtel. Le premier burger au boeuf du voyage avec portion de patates douces frites. Délicieux

 

Voici la vue depuis le parking du Motel…

 

 

 

Après une bonne douche ( température autour de 30°C à l’ombre dans la vallée) nous partons faire un ravitaillement au supermarché du coin. Les prix étant exorbitants nous nous cantonnons au strict nécessaire. Nous prenons ensuite la direction de Grafton, un petit village abandonnée depuis 1945. Nous suivons attentivement les instructions du routard, il faut l’avouer les Américains ne sont pas les rois des panneaux de signalisation…

Au bout de la piste dans un cul de sac les vestiges restaurés du village : une église, une maison en dur et deux-trois autres en bois…

 

 

 

 

Home sweet home, notre chambre et son balcon nous offre de jolies couleurs pour cette fin de journée.

M Millet en grand cascadeur de l’extrême veut me rejoindre sur le balcon et ne voit pas que la baie vitrée est fermée… Il en sera quitte pour une genou un peu douloureux mais rien de bien méchant.

Vers 20h nous décidons de nous rendre au restaurant pour dîner… Trois beaux morceaux de boeuf et de la purée. Parfait.

Nous ne traînons pas demain matin M Millet se lève à 6H pour sa randonnée.