Celui qui garde ses sous pour le "parcmètre"

16/05

Le mot du jour : cove (crique/anse)

Lever à 8H30 ce matin. L’hymne américain a retenti dehors à 8H pile.
Le ciel semble se découvrir peu à peu. Si tout va bien nous aurons du soleil à Cape Cod.

Nous remballons nos affaires et procédons au check out.
Ce matin le petit-déjeuner n’est pas compris dans le prix de la chambre. Tant mieux nous allons tester un diner local. Celui-ci ouvre dès 5h du matin et ferme à 13H. M Millet trépigne d’impatience. Nous arrivons à 9H45. Le Routard avait dit vrai, ici très peu de touristes ce sont les locaux qui prennent leur petit-déjeuner. A l’autre bout du restaurant, un groupe de mamies venues se régaler de pancakes.

M Millet opte pour un sandwich saucisse/oeuf et café à volonté et moi pour une assiette de pancakes et un thé. M Millet finit son petit sandwich et termine mon assiette. Les pancakes sont énormes… ce qui ne se voit pas sur la photo.
Une dernière photo de Newport et nous repartons sur la route direction New Bedford.
Ce que nous aimons surtout dans ces petites villes du nord-est ce sont toutes les maisons colorées. Un plaisir pour les yeux.
Après une heure de route nous faisons une courte halte à New Bedford. Ancien port baleinier. Pour information c’est ici qu’embarqua Herman Melville (Moby Dick) en tant que marin sur un baleinier.  Le centre-ville a gardé son aspect de petit port de pêche mais le port en lui-même est très moderne.
L’huile de baleine servait autrefois à la fabrication de savon, puis de combustible.
Nous repartons sous un grand soleil direction Orleans à Cape Cod dans l’état du Massachussets.
Nous passons par une petite ville nommée Marion… Je vous épargne le lot de calambours de M Millet…
Nous arrivons à Orleans vers 15H et nous nous rendons directement à l’hôtel pour déposer les bagages. Le motel s’appelle the Cove Motel car il est situé dans une anse. L’endroit est très mignon M Millet et moi-même sommes ravis du cadre.
La chambre
Le kiosque à quelques mètres de l’hôtel où nous prendrons nos repas.
Sur d’anciennes photos de l’hôtel figure un ponton. Celui-ci n’existe plus à notre grand regret.
Comme il est tôt (16h), nous partons faire un tour à Chattam en voiture. Ici tout se fait en voiture.
Nous allons faire un petit tour dans le centre ville. La configuration des villes est très différente des villes françaises. Ici il y a généralement une artère principale très longue où l’on trouve tous les petits commerces. Pas de centre à proprement dit. Et surtout pas de boulangerie, boucherie, et autres commerces alimentaires. Tout se trouve dans les supermarchés.
La chambre de commerce de Chattam… difficile de faire plus petit…

Il est 18h, ce soir nous mangerons à l’hôtel au bord de la crique. J’opte pour des macaronis au fromage et M Millet cherche désespérément quelque chose à emporter. Nous partons à la recherche d’un supermarché mais nous manquons l’entrée du centre commercial, nous voilà partis pour 12km de route sans pouvoir faire demi-tour. Enfin une sortie, nous pensons pouvoir repartir dans le bon sens mais c’est sans compter sur les mauvaises indications de votre dévouée blogueuse… nous reprenons la même route toujours dans le même sens… c’est reparti pour 10km supplémentaires. 🙂
A la sortir suivante seule compte la voix de Mme GPS… Le centre commercial vend de tout (plantes, matelas, donuts, alcools) sauf de la nourriture… Juste quelques boissons fraîches et des chips.

M Millet prend une petite bouteille de lait pour accompagner ses céréales du lendemain. Arrivé à la caisse il sort ses billets et se dit qu’il peut faire l’appoint. Je lui glisse qu’il faut garder la monnaie pour les parcmètres. (C’est une galère ces fichus parcmètres, certains prennent toutes les pièces, d’autres ne prennent que les pièces de 25 cents…). M Millet se ravise donc et adresse au caissier sa phrase magique pour lui signaler qu’il veut garder ses pièces :  » Sorry it’s for the parcmètre »… Le caissier n’a rien compris et pour cause, la technique de M Millet c’est de glisser un mot en français dans une phrase en anglais en espérant que ça passe… bon ben là ça passait pas. Je pars dans un fou-rire qui me reprend aujourd’hui rien qu’à l’écriture de ce post. M Millet me demande en sortant si le mot horodateur (prononcé avec un accent anglais)  serait mieux passé… ce qui ne fait qu’empirer mon fou-rire.

Nous repartons en centre-ville et trouvons cette enseigne de fish and chips qui propose de la vente à emporter. M Millet choisit un Lobster Roll, sorte de sandwich mayo/homard et nous rentrons à l’hôtel.

En arrivant les tables de pique-nique sont déjà occupées, nous squattons donc le kiosque.
Bière Locale, chips locales et macaronis au frometon !
Coucher de soleil sur Orleans
Ce soir, M Millet reste dehors un moment, occupé à rédiger son carnet de voyage. Je rentre et rédige le post de la veille.
Petite note : Il y a moins de matière dans les articles du road-trip et pour cause nous passons davantage de temps sur la route…