16/05
Le mot du jour : cove (crique/anse)
Lever à 8H30 ce matin. L’hymne américain a retenti dehors à 8H pile.
Le ciel semble se découvrir peu à peu. Si tout va bien nous aurons du soleil à Cape Cod.
Nous remballons nos affaires et procédons au check out.
Ce matin le petit-déjeuner n’est pas compris dans le prix de la chambre. Tant mieux nous allons tester un diner local. Celui-ci ouvre dès 5h du matin et ferme à 13H. M Millet trépigne d’impatience. Nous arrivons à 9H45. Le Routard avait dit vrai, ici très peu de touristes ce sont les locaux qui prennent leur petit-déjeuner. A l’autre bout du restaurant, un groupe de mamies venues se régaler de pancakes.
Il est 18h, ce soir nous mangerons à l’hôtel au bord de la crique. J’opte pour des macaronis au fromage et M Millet cherche désespérément quelque chose à emporter. Nous partons à la recherche d’un supermarché mais nous manquons l’entrée du centre commercial, nous voilà partis pour 12km de route sans pouvoir faire demi-tour. Enfin une sortie, nous pensons pouvoir repartir dans le bon sens mais c’est sans compter sur les mauvaises indications de votre dévouée blogueuse… nous reprenons la même route toujours dans le même sens… c’est reparti pour 10km supplémentaires. 🙂
A la sortir suivante seule compte la voix de Mme GPS… Le centre commercial vend de tout (plantes, matelas, donuts, alcools) sauf de la nourriture… Juste quelques boissons fraîches et des chips.
M Millet prend une petite bouteille de lait pour accompagner ses céréales du lendemain. Arrivé à la caisse il sort ses billets et se dit qu’il peut faire l’appoint. Je lui glisse qu’il faut garder la monnaie pour les parcmètres. (C’est une galère ces fichus parcmètres, certains prennent toutes les pièces, d’autres ne prennent que les pièces de 25 cents…). M Millet se ravise donc et adresse au caissier sa phrase magique pour lui signaler qu’il veut garder ses pièces : » Sorry it’s for the parcmètre »… Le caissier n’a rien compris et pour cause, la technique de M Millet c’est de glisser un mot en français dans une phrase en anglais en espérant que ça passe… bon ben là ça passait pas. Je pars dans un fou-rire qui me reprend aujourd’hui rien qu’à l’écriture de ce post. M Millet me demande en sortant si le mot horodateur (prononcé avec un accent anglais) serait mieux passé… ce qui ne fait qu’empirer mon fou-rire.
Nous repartons en centre-ville et trouvons cette enseigne de fish and chips qui propose de la vente à emporter. M Millet choisit un Lobster Roll, sorte de sandwich mayo/homard et nous rentrons à l’hôtel.