Celle qui cherchait le petit bateau (qui va sur l’eau)…

18/05

Le mot du jour : the Walden pond (l’étang de Walden)
Lever 8H15 en ce samedi matin. Nous bouclons les valises comme tous les matins depuis le début du road-trip. Nous allons prendre le petit-déjeuner préparé par les propriétaires du motel. Autant le dire nous mangerons dans une ambiance très très gaie/gay. En fond sonore, des comédies musicales. Au menu un incroyable buffet avec des pancakes maison à tomber…
Nous nous installons à une table et nous sentons un peu intrus, une famille entière occupe plusieurs chambres du motel et occupe l’espace. Nous prenons notre temps pour manger car nous avons de la route aujourd’hui.
Nous rendons la clé et une fois titine chargée, nous quittons Cape Cod pour rejoindre Plymouth. Nous partons sous un grand soleil. Une petite pancarte nous indique de faire attention car des tortues marines peuvent traverser la route…
Nous mettons 2h pour rejoindre Plymouth. Nous tournons un peu. Petite explication : en France il y a des panneaux de directions, d’indications touristiques pour trouver le moindre petit boui boui à visiter. Ici il n’y a rien, nada. Pas le moindre embryon de pancarte pour indiquer quoique ce soit… Armé du GPS et sans adresse précise malgré nos deux guides de voyage, je dois admettre que nous tournons parfois avant de trouver le lieu visé.
Nous arrivons à Plymouth. Pourquoi Plymouth me direz-vous ? Et bien parce que c’est ici que les pélerins s’installèrent en 1620 après avoir fait leur petit tour à Provincetown. Une réplique du bateau qui les amena jusqu’ici est exposé dans le nouveau port, le Mayflower 2. Après avoir garé la voiture, nous partons donc à la recherche du bateau… bon réfléchissons plus de 160 personnes dans un bateau qui traverse l’Atlantique…
Je tourne et vire autour du ponton et ne vois que cette coquille de noix.  J’en informe M Millet qui me confirme que ça semble peu probable qu’il s’agisse du dit bateau. Nous revenons jusqu’au petit musée au début du ponton et découvrons un grand écriteau indiquant que le bateau est en rénovation pour des questions de sécurité… Non mais allô quoi je suis à Plymouth et y’a pas de bateau !
Là cela ne se voit pas mais je suis légèrement désapointée…
Bon allez reprenons-nous, l’étang de Walden nous attend… à moins qu’ils aient décidé de l’assécher pour des raisons de sécurité !
Après une heure et demi de route nous arrivons dans la ville de Concord, où de nombreux écrivains séjournèrent, dont notre ami Thoreau. Celui-ci a décidé de s’isoler du monde et de vivre dans les bois  pendant 2 ans de 1845 et 1847 et d’écrire un livre sur ce sujet « Walden ou la vie dans les bois » (référence littéraire dans « Into the wilde »). M Millet en a d’ailleurs commencé la lecture.
La cabane de Walden (une reproduction, la vraie n’existe plus)
J’ai beau cherché le mini-bar…
Nous faisons le tour de l’étang à pied. Les locaux viennent ici pour prendre le soleil, pêcher, pique-niquer en famille.
Une voie de chemin de fer juste derrière l’étang, sans aucune protection (chose courante ici)
Petite dédicasse perso : qui aurait pu deviner que Thoreau connaissait le Schvabum
Bon c’est pas le tout il faut faire le plein d’énergie !
Nous reprenons la route durant 2h direction les White Mountains.
Le printemps est a son apogée et nous offre une palette de verts impressionnante.
Nous arrivons au Motel à 18H30.
Motel typique en bord de route.
La chambre est correcte mais on se sent comme dans un téléfilm d’M6… soit un peu glauque.
En face, un autre motel ou la propriétaire fait l’animation déguisée en orignal. Ici c’est la région des mooses (orignaux) il y a de nombreuses pancartes qui mettent en garde car ils traversent la route et créent de nombreux accidents.
Je prépare les sandwichs pour le repas du soir et M Millet étudie les cartes de randonnée pour déterminer notre balade du lendemain.
@demain