Les néons scintillants de la veille sont encore dans nos esprits lors du réveil.

Curieuse première expérience pour M Millet bis repetita pour Mme, cet étalage de richesse et d’apparence mêlé à l’extrême pauvreté des sdf qui errent sur le strip…

Pour clore notre séjour à Vegas, petit détour pour immortaliser la fameuse chapelle… non ne vous faîtes pas d’idées… aucun Elvis ne nous y a mariés la veille au soir.

Petit passage au supermaché dont on ne prononce pas le nom pour remplir le caddie de matière à sandwichs mais aussi de sucreries et autre souvenirs gustatifs… (J’imagine notre passage à la douane ; Rien à déclarer ? euh ben 6 kilos de M&M’s ça compte ? )

Nous roulons 2h30 avant d’arriver à l’entrée de la Vallée de la mort… Nous mais c’est quoi ces nuages gris ? La météo elle disait grand soleil ?

 

Je vous dresse la tableau : y’a des orages droit devant, à gauche et à droite… on voit bien que ça drashe sévère et on se pose pas de question ? Je m’enquière auprès de mon pilote parce que là moi la journée apocalypse/fin du monde/jour du jugement dernier je la sens pas il me reste 40 milliards de trucs à faire avant de redevenir poussière…

Arrivée dans la vallée de la mort sous la pluie : http://youtu.be/WkD83fKKC-E

La première fois que j’ai visité cette chère vallée de la mort c’était sous un soleil de plomb où le but était de s’exposer le moins possible au soleil… là il fait 70°F autant vous dire peanuts en Celcius…

Nous nous rendons à Dante’s View, nous avons droit à de belles averses orageuses. Mais le peu de soleil qui parvient à percer nous offre une lumière spectaculire.

 

Et une veuve noire une ! Celle-ci nous l’évitons soigneusement car elle se situe au beau milieu de la route.

La vue depuis Dante’s View est grandiose. On embrasse du regard la quasi totalité de la vallée.

Au loin les trombes d’eau s’abattent sur les terres arides.

Un panneau indique « Bee Hazards », sur le moment je comprends pas le lien avec les abeilles ? Y’aurait-il des ruches dans la vallée de la mort… et oui parfois la blonde reprend le dessus…

Nous réalisons au point de vue suivant la signification de ce panneau, lorsque M Millet revient à la voiture en courant car il commence à pleuvoir à grosse gouttes et surtout me dit-il ‘ j’ai commencé à entendre les abeilles grésiller ». Bon sûr mais c’est bien sang ! A l’approche de l’orage, l’air chargé en électricité produit un son très particulier qui fait penser à un essaim d’abeilles…

Moi je dis on est bien. Dans notre cage de farfadet on craint pas grand chose…

 

 

 

Allo Houston on a bien atérri sur Jupiter….

Un éclair parmi les centaines de l’après-midi :

http://youtu.be/LAE-dlxM2FE

 

Deuxième point de vue : Badwater… le point le plus bas sous le niveau de la mer des Etats-Unis soit -85,5 mètres.

Un lac de sel qui est sous forme de croûtes… vraiment curieux. (Fanny cette phrase est pour toi)

 

 

 

Là-aussi il est recommandé de ne pas marcher à cause de la chaleur. Nous avons enfin retrouvé une chaleur dite normale pour l’endroit 98°F soit 36,5°C… c’est presque même un peu frais… Quand on passe le bras par la vitre en roulant le vent brûle la peau. Sensation très particulière.

 

 

PAr endroits le soleil parvient à percer mais nous sommes cernés par des orages de toutes parts, les éclairs se succèdent à un rythme d’un éclair toutes les 3 minutes… ça vous donne une idée du nombre que nous avons pu voir en un après-midi… Tout comme les arcs-en ciel… record absolu on en a vu des dizaines…

Cet endroit est à cheval entre les montagnes du Mordor et le jardin d’Eden… L’oeil de Sauron nous guette mais il ne serait pas improbable que des anges descendent du ciel…

 

 

Le dernier point de vue est un endroit que je tiens à revoir ; les dunes de sable.  Le vent chaud souffle sur les dunes. Le paysage est magique.

 

 

A 18H30 il est temps de rejoindre notre ville-étape pour la nuit. Il nous reste 45 minutes de voiture pour nous rendre à Beatty. Pour y aller c’est simple il faut faire tout schuss vers l’énorme orage qui gronde…

Le trajet est ponctué de AHHhhh pour ma part et de Ohhh pour M Millet au fil des éclairs qui s’abattent sur les montagnes. Si vous n’aviez toujours pas compris je suis astraphobe… (si vous n’avez pas saisi google est votre ami…)

 

Nous arrivons à notre motel sous des trombes d’eau.  Dehors l’orage gronde mais au moins nous sommes au sec.

Nous nous endormons rapidement avec la curieuse impression d’avoir fait un drôle de rêve tout l’après-midi durant.

Demain c’est ville-fantôme et dodo dans roulotte…