edit Jour 14

Bon et bien la fatigue aidant j’ai comme qui dirait oublié un parc visité le 2/07.

Il s’agit de Colorado National Monument.

 

Le bruit que l’on entend est infiniment moins important que la réalité. Après renseignement auprès du ranger, il s’agit d’une énorme cigale. Vous imaginez une cinquantaine de cigales françaises cela donne le son d’une seule cigale américaine…

 

 

Nous sillonnons le parc en suivant les différents points de vue. Le dernier point est acoustiquement particulier. Il faut vous placer à un endroit précis devant la courbe du canyon et crier ( ce que bon vous semble). 1 à 2 secondes plus tard l’écho répète ce que vous avez crié. C’est vraiment marrant et les deux grands gamins que nous sommes profitent de ce moment récréatif. Inutile de vous dire que j’ai crié mes mots préférés « libérée, délivrée »… et ça marche !

 

Jour 15 – 3/07

 

Aujourd’hui une longue route nous attends. Le point d’arrivée final de la journée : Colorado springs.

M Millet roule seul. Entendez par là que je somnole jusqu’à ce que nous nous arrêtions déjeuner.

Nous choisissons de nous arrêter à Fairplay dans un boui-boui. Une jolie pancarte BBQ à l’entrée et pas mal de monde dans la mini salle de 12 places.

M Millet opte pour des Louisiana ribs accompagnées de maïs, de beans fumés et épicés. Je me contente d’une salade de patates.

Ici la patronne vous appelle par l’endroit d’où vous venez. Nous recevons donc notre commande au nom de la France. Juste après la famille Chicago quitte les lieux.

 

Un camion qui roule par la grâce de Dieu, il ne peut pas lui arriver grand chose.

Nous reprenons la route direction Cripple Creek. Ancienne ville de la ruée vers l’or, elle s’est reconvertie en ville à casinos en 1991. La description de nos deux guides nous semblent en décalage avec la réalité de la ville. Nous la visitons à la vitesse de l’éclair. Aucun charme particulier.

Vous pensiez que les photos de la ville sans charme vous seraient épargnées… Que nenni si on s’ennuie on vous le fait partager. Notre générosité nous perdra…

Nous filons sur Pikes Peak pour que M Millet puisse enfin parcourir la célèbre route qui monte à son sommet. La route a été bitumée, auparavant elle était en terre. Bon alors que les choses soient claires il était hors de question pour M Millet de se transformer en M Loeb sous peine de voir revenir les ribs et la salade de patates à l’insu de notre plein gré. Donc la route parcourue par M Loeb donne ceci : (à partir de la minute 4,30 sinon c’est un peu long)

24 $ la montée pour deux adultes, ce n’est pas donné. Il est stipulé sur la brochure que la montée est déconseillée à toute personne ayant des problèmes cardiaques et les nourissons de moins de 6 mois.

L’ascension est lente. Nous sommes limités à 25 miles par heure et la voiture devant roule dangereusement ( au milieu de la route et en pilant sans cesse sans raison apparente) et nous la suivons jusqu’au sommet.

Au fur et à mesure de la montée, les conditions météo se dégradent. De la pluie, de la grêle et de la neige au sommet. Lorsque nous arrivons à 4300 mètres d’altitude, il neige au milieu d’un orage. Les rangers nous recommandent de nous mettre à l’abri car les éclairs sont de plus en plus proches.

M Millet me prévient que l’altitude devrait avoir quelques conséquences physiques. Vertiges, jambes tremblantes et essoufflement dès le moindre effort.

Je ne ressens rien de tout ça en sortant de la voiture mais le petit sprint que nous devons faire pour éviter l’orage et rejoindre le gift shop/cafétéria me rappelle à l’ordre. Les sensations ne sont pas dès plus agréables, les gestes sont lents et hésitants.

Nous restons au chaud quelques instants dans la cafétéria ( dehors le thermomètre affiche 9°C), juste le temps de déguster un dès plus célèbres donuts au monde. Mais si vous avez forcément entendu parler des Donuts de Pikes Peak ! Non vraiment ?! Rassurez-vous nous non plus mais cela ne nous a pas empêché de les manger.

Pour le point de vue on repassera, le sommet est dans une véritable purée de pois.

Nous descendons de la montagne à cheval à la traîne.  Au premier tiers de la descente chaque voiture doit s’arrêter à un poste de contrôle où un agent vérifie la température des freins.

Nous filons direction l’hôtel de Colorado Springs. Deux nuits au même endroit comme cela est curieux. Nous dînons à l’hôtel même si le restaurant est particulièrement bruyant.

Nous remontons à la chambre. Blog pour moi et Big Band Theory pour M.